« Jacques Delplan vient d’un pays de brume et d’eau, un pays tout en veines de charbon, un pays aux racines profondes. De ce pays barré par les terrils qui osent affronter les vents venus de Condé, il a hérité cette sensibilité à fleur de peau propre aux Borains, une sensibilité qui en fait un pur félin de la photographie, son moyen d’appréhender le monde. Mais ce félin, à l’approche feutrée, chasse essentiellement pour se nourrir de la beauté des choses et des êtres. Le produit de sa chasse, son butin photographique, il a la grande humanité de le partager avec ceux qui lui accordent mieux qu’un regard fugitif ou distrait… Les photographies qu’ils proposent trahissent toujours une vérité profonde… celle de l’âme humaine. Au fil de la découverte de ses images, on prend très vite conscience qu’elles génèrent, par leur magie, une inaliénable tirelire où s’engrange plus qu’une manière de vivre, une forme de culture humaine. »
JM Pourtois (un maître en photographie…)
Sainte Barbe…un saint presque oublié les 4 décembre.
C’était pour les mineurs leur Saint patron, et le borinage était en effervescence lors de cette journée.
Je vous parle de cela car toute ma famille avait ,de près ou de loin ,une attache avec ces mines de charbon qui furent la première source de travail de la région.
De mon père à mes aïeuls, ils connaissaient la mine, le charbon et ces terrils qui décorent aujourd’hui encore nos paysages.
En voici quelques vues.
Avec cette serie, il reçoit le premier prix du concours « Photo Carbon », manifestation sur les terrils organisée par la commune de Colfontaine avec dans leur jury plusieurs notoriétés de la photographie belge (André Delvigne, Michel de Reymaeker, Olivier Rolin, France Hanin, Thierry Massin, ainsi que Georges Vercheval comme président du jury).